Quelles sont vos expériences sur la recommandation des joueurs dans les jeux d'argent ?
Bonjour à toutes et tous, Je me demandais si certains d'entre vous avaient déj 0e0 eu l'occasion de conseiller des patients ou des proches concernant les jeux d'argent. En tant que kiné, on est parfois amené à discuter de pas mal de choses avec les gens, et je me disais que ça pourrait être un sujet qui revient plus souvent qu'on ne le pense. J'aimerais bien connaître vos retours, vos approches, si vous avez des ressources ou des conseils spécifiques à partager.
Commentaires (10)
En parler, c'est déjà bien. 👏 Moi, je dirais qu'il existe des tests en ligne pour évaluer l'addiction, des sites d'aide et des numéros verts. Peut-être que tu pourrais simplement donner ces infos, sans trop en faire, juste au cas où... 🍀
C'est vrai que donner des infos factuelles comme ça, c'est une bonne approche. 👍 Simple, direct, et ça permet à la personne de se faire son propre avis et de chercher de l'aide si elle en ressent le besoin. 👌 Merci pour le tuyau !
Intéressant comme sujet. C'est vrai qu'en tant que professionnel (bon, moi c'est dans l'hôtellerie, mais on voit passer du monde), on est parfois un peu malgré nous des points d'écoute. Pour les jeux d'argent, c'est un peu tabou, mais ça peut avoir des conséquences désastreuses, tant financièrement que psychologiquement. Je pense que l'idée de donner des infos factuelles, comme mentionné plus haut, c'est une bonne base. Après, il faut aussi adapter son discours à la personne qu'on a en face. Si on sent une réelle détresse, peut-être qu'il faut insister un peu plus sur l'existence d'aides spécialisées. Ce qui me semble important, c'est de ne pas juger. C'est facile de tomber dans le jugement moralisateur, mais ça ne sert à rien, à part braquer la personne. Il faut essayer de comprendre pourquoi elle joue, ce qu'elle y trouve. Est-ce que c'est un moyen d'échapper à la réalité, de se sentir vivant, de gagner de l'argent facilement ? En comprenant les motivations, on peut peut-être mieux l'orienter vers des solutions alternatives. En tant que directeur d'hôtel, j'ai parfois été confronté à des situations délicates avec des clients qui dépensaient des sommes folles au casino de l'établissement. Dans ces cas-là, on a une politique de signalement discret auprès de la direction du casino, qui peut prendre des mesures si elle juge que la personne est en difficulté. Mais c'est toujours une question d'équilibre, il faut faire attention à ne pas se mêler de ce qui ne nous regarde pas. Pour finir, je pense qu'il est important de se rappeler que l'addiction aux jeux d'argent est une maladie, et qu'elle nécessite une prise en charge spécialisée. On ne peut pas se substituer à un professionnel de la santé. Notre rôle, c'est plutôt d'être un relais, un point d'orientation vers les bonnes ressources. Et si on a le moindre doute, il vaut mieux en parler à un collègue ou à un supérieur pour avoir un avis extérieur. Et pour ceux qui souhaitent aller plus loin et mieux comprendre la recommendation des joueurs, je vous encourage à vous documenter sur les mécanismes de l'addiction et les différentes approches thérapeutiques qui existent. Ça peut être utile, même si on n'est pas directement concerné. On ne sait jamais quand on peut être amené à aider quelqu'un.
Je comprends l'approche de ne pas juger, c'est clair que ça peut braquer. Après, dire qu'on ne peut rien faire d'autre qu'orienter, je suis pas totalement d'accord. En tant qu'infirmier, je vois souvent des patients isolés, et parfois, juste une écoute active et un peu d'empathie, ça peut déjà faire une différence énorme, sans forcément les envoyer direct chez un spécialiste. On peut être un peu plus qu'un simple "relais", je pense.
Totalement d'accord avec l'importance de l'écoute et de l'empathie! 👍 Souvent, les gens ont juste besoin de se sentir compris. Dans mon cabinet, j'essaie toujours d'instaurer une atmosphère de confiance pour que mes patients se sentent à l'aise de parler de leurs soucis, même si ça n'a rien à voir avec leurs dents. 😊 Parfois, c'est juste ça qui peut les aider à faire le premier pas vers une solution. Et puis, on a aussi un rôle d'observation, si on remarque des changements de comportement ou des signes de détresse, on peut amorcer la discussion en douceur. 😌
Merci beaucoup pour vos contributions et vos retours d'expérience. C'est très enrichissant d'avoir des perspectives différentes.
C'est intéressant ce que vous dites sur l'écoute active. En tant qu'éducatrice, c'est la base de notre métier, mais on n'a pas toujours conscience de l'impact que ça peut avoir, même en dehors du cadre scolaire. Surtout, je crois, qu'il faut pouvoir détecter les signaux faibles. On parle beaucoup d'addiction aux jeux d'argent, mais comment on la repère, concrètement ? J'ai lu récemment des études qui montrent des corrélations entre certains comportements et le risque de développer une addiction. Par exemple, les personnes qui ont des difficultés à gérer leur stress ou qui ont un faible estime de soi seraient plus vulnérables. Et il y a des questionnaires standardisés qui permettent d'évaluer le niveau de risque. C'est peut-être des outils qu'on pourrait utiliser plus souvent, même de manière informelle, pour dépister les personnes à risque. Et puis, je me demande aussi quel est le rôle des plateformes de jeux. Est-ce qu'elles ont une responsabilité dans la prévention de l'addiction ? Est-ce qu'elles mettent en place des outils d'auto-limitation efficaces ? Parce que si on prend l'exemple des vidéos YouTube, certaines études montrent qu'elles peuvent avoir un impact très limité sur la prévention, voire même un effet inverse en incitant à jouer. Donc il faut être vigilant et privilégier les approches globales qui prennent en compte les facteurs psychologiques, les outils de prévention et l'accompagnement spécifique. En France, les chiffres sur les joueurs excessifs sont assez alarmants. Et derrière ces chiffres, il y a des familles, des vies brisées. Donc il est important qu'on se mobilise tous, chacun à notre niveau, pour faire de la prévention et aider les personnes qui en ont besoin. L'écoute, l'empathie, c'est un bon début, mais il faut aussi avoir des outils et des connaissances pour agir efficacement.
Les chiffres sont toujours alarmants, c'est clair. Par contre, les questionnaires standardisés, faut voir. J'ai l'impression que les gens trichent souvent, même inconsciemment, pour se rassurer ou se donner une image positive. Mais sinon, oui, la détection des signaux faibles, c'est essentiel. Et c'est vrai que les plateformes ont un rôle à jouer, mais bon, on sait tous que c'est pas leur priorité première… (Tiens, ça me fait penser, faudrait que je regarde si mon assurance habitation couvre les dégâts des eaux, on n'est jamais trop prudent…) Bref, pour revenir au sujet, je pense que l'approche globale est la meilleure, comme tu dis. Combiner écoute, outils et connaissances, c'est ce qui peut vraiment faire la différence.
Je suis d'accord avec toi sur les questionnaires, Courage. C'est facile de biaiser les réponses, surtout si la personne n'est pas totalement honnête avec elle-même. Peut-être qu'en tant que soignants, on devrait plus se fier à notre intuition et à ce qu'on observe directement chez le patient, en complément des outils standardisés.
En tant que dentiste, j'ai aussi cette impression concernant l'honnêteté des patients face aux questionnaires. C'est un peu comme lorsqu'on leur demande s'ils utilisent du fil dentaire quotidiennement... 😅 L'observation clinique reste primordiale, en effet.